Madeleines


source : Le Grand Livre marabout de la cuisine facile


25 portions 
15 min de préparation – 0 min d’attente – 12 min de cuisson 



Ingrédients
  •          4 œufs
  •          4 c. à soupe de sucre
  •          4 c. à soupe de sucre glace
  •          1 c. à thé de levure
  •          140g de farine
  •          150g de beurre fondu
  •          2 c. à soupe d’eau

Préparation
Préchauffer le four à 400F.

Beurrer les alvéoles du moule à madeleines. Dans un bol, batter les œufs et les sucres jusqu’à l'obtention d’un mélange épais et crémeux. Pendant ce temps, tamiser la farine et la levure puis les incorporer à la préparation aux œufs. Dans un bol, mélanger le beurre et l’eau puis les ajouter à la pâte et bien mélanger.
Déposer des cuillérées à soupe de pâte dans les alvéoles. Faire cuire 12 min au four. Taper le moule encore chaud contre le plan de travail pour détacher les madeleines des parois. Beurrer de nouveau les alvéoles et recommencer jusqu’à épuisement de la pâte. Au moment de servir,vous pouvez saupoudrer de sucre glace si désiré.

Suggestion
Déguster cette petite pâtisserie en la trempant légèrement dans un thé bien chaud. La pâte éponge absorbera le liquide sans en perdre sa saveur. 

Suggestion de boisson :
Assurément un bon thé (voir le commentaire à la fin de l'article).







Variantes

Madeleines au chocolat
source : Zeste - Juliette Brun
12 portions - 10 min de préparation - 10 min de cuisson

Ingrédients
  • 2 oeufs
  • 1/3 tasse de sucre
  • 1/3 tasse de farine
  • 1 c. à thé de poudre à pâte
  • 2 c. à soupe de poudre de cacao
  • 1/4 tasse de beurre fondu

Préparation
Préchauffer le four à 400F. Dans une bol, mélanger les oeufs et le sucre jusqu'à obtenir un mélange épais et crémeux. Ajouter la farine, la poudre à pâte, la poudre de cacao, puis le beurre et mélanger. Verser dans les moules à madeleine beurrés. Enfourner pour 10 à 12 min. 





Madeleines à l'érable et à l'orange
source : Ricardo
24 portions - 10 min de préparation - 15 min de cuisson

Ingrédients
  • 1 tasse de farine
  • 1 c. à thé de poudre à pâte
  • 1 pincée de sel
  • 1 c. à thé de cannelle
  • 1 c. à thé de gingembre
  • 1 pincée de muscade
  • 6 oeufs
  • 1 tasse de sucre d'érable
  • 1 tasse de beurre fondu
  • 1/2 tasse de zeste d'orange


Préparation
Préchauffer le four à 375F. Dans un bol, tamiser la farine, poudre à pâte, sel, cannelle, gingembre et muscade. Réserver. Dans un autre bol, battre les oeufs avec le sucre d'érable pendant 5 min. Ajouter le beurre et battre avant d'ajouter les ingrédients secs et le zeste. Berrer les moules à madeleines et les remplir au 3/4. Enfourner 15 min.







Les madeleines ont eu signification toute particulière pour moi. Je les ait découvertes en lisant le roman de Marcel Proust « Du côté de chez Swann ». Notre professeur de littérature nous avait lu l'extrait célèbre de la dégustation des madeleines en apportant la pâtisserie et du thé en classe pour nos immerger dans le passage. Peu après, j'ai effectué un voyage à Paris pendant lequel j'ai effectué un escale à Combray, la ville dans laquelle se déroule l'histoire. J'ai peu y visiter la maison de Proust et sourire devant les nombreuses boutiques de madeleines. C'est de retour à paris que je me suis remplit un petit thermoste de thé et que je suis allé déguster des madeleines avec une amie, assise au pied de la statue de la liberté sur l'île aux cygnes. Les madeleines seront toujours pour moi source de réconfort et de souvenirs. À déguster en savourant le temps qui passe... lentement...



« II y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n'était pas le théâtre et le drame de mon coucher, n'existait plus pour moi, quand un jour d'hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j'avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d'abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblent avoir été moulés dans la valve rainurée d'une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d'un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j'avais laissé s'amollir un morceau de madeleine. Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. II m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu'elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu'elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D'où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l'appréhender ? Je bois une seconde gorgée où je ne trouve rien de plus que dans la première, une troisième qui m'apporte un peu moins que la seconde. II est temps que je m'arrête, la vertu du breuvage semble diminuer. Il est clair que la vérité que je cherche n'est pas en lui, mais en moi. » 
- Marcel Proust, À la recherche du temps perdu. Du côté de chez Swann, 1913. 


En dehors de l'histoire de Proust, la madeleine est une petite pâtisserie originaire de Commercy, en France. Certains attribut sa création au pélerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en raison de sa forme de coquillage St-Jacques. 


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